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dimanche 3 octobre 2010

C'est un peu comme vivre aux quatre coins de la Terre

Pour ce premier article, je n'ai pas le courage de m'attarder sur le gigantisme new yorkais qui nous a trop souvent été raconté. Je ne veux cependant pas négliger le rôle que peut jouer la vue de la fameuse skyline ou de Times Square dans l'imaginaire, très répandu, du rêve américain. D'autres villes, de nos jours, présentent probablement une architecture beaucoup plus imposante que celle de Manhattan.

Il ne fait cependant aucun doute que New York est une ville bien plus étendue, bien plus peuplée, et surtout bien plus dynamique que Paris.


Mais surtout, New York est une ville bien plus cosmopolite que Paris.

C'est véritablement la diversité culturelle qui a le plus attiré mon attention. Toutes les traditions se côtoient et s'influencent dans un mouvement d'effervescence que je ne soupçonnais pas. De Chinatown à Little Italy (deux quartiers italiens dans la même ville !), sans compter la communauté russe de Brighton Beach et les très importantes populations juive, latino, africaine etc… New York offre un panel culturel peu commun. Panel qui permet notamment de nouvelles explorations musicales.

Deux jours après mon arrivée, j'ai eu l'occasion de découvrir la Bachata, un style de musique aux sonorités très latino (voir très latin lover) importé de la République Dominicaine. Le fils de Patricia, la directrice d'Arts for Art, faisant parti du groupe, Loisaidas, j'ai été invitée à assister à leur concert au Met (Metropolitan Museum of Art).

Plus tard dans la semaine, j'ai entendu parler d'un bar sympa, situé dans le quartier de Park Slope, c'est à dire tout près de chez moi, à Brooklyn et à la programmation tout à fait intéressante. Le "Barbès" présentait ce soir là un groupe guinéen d'Afro Beat appelé Les ambassadeurs du Mandingue. La création musicale du groupe s'inscrit dans le mouvement de reconstruction culturel engagé par le gouvernement guinéen dans les années 60/70. Leur volonté était de créer une musique proprement guinéenne mais qui exploiterait les instruments modernes, dont notamment la guitare électrique. Malheureusement, je n'ai pas pu filmer le très talentueux guitariste avec qui j'ai sympathisé à la fin du concert. La vidéo suivante vaut tout de même le coup d'oeil.




Enfin, il y a quelques heures, j'ai fait un détour par le BamCafé, le bar de la Brooklyn Academy of Music, qui présente deux concerts gratuits chaque week end. J'ai ainsi fait la connaissance d'une chanteuse de Jazz marocaine, elle aussi très accessible, et dont le travail est assez intéressant : Malika Zarra.

Cette année devrait donc être musicalement très riche. Lundi je commence à travailler pour Arts for Art, et déjà, le soir, j'assisterai à mon premier concert avec l'association.

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