Welcome to the most exciting worldwide experience ever, meuf !

lundi 30 août 2010

Wesley House: s t u d y, l i v e, g r o w

Sous cet intitulé très sun, sex, and rock&roll, se cache en fait mon logement de cet année : un logement étudiant financé par une organisation caritative proche de l'église Méthodiste (sic!). (D'ailleurs, le bâtiment est entouré d'églises -un lieu saint, quoi- ce qui est fort pratique pour faire la grasse mat' le dimanche matin comme il se doit.)

On vit en communauté dans des appartements de 5 chambres où on partage les douches et la cuisine. C'est tout neuf et plutôt pas mal aménagé. Beaucoup d'internationaux, mais zaussi quelques américains y vivent, et une des entrées principales du campus est juste de l'autre côté de la route.

Mes room-mates sont eux des Californiens pure souche (Born in LA, Man!), et se sont dans l'ensemble plutôt des freshmen qui n'ont pas encore compris que maman n'allait pas nettoyer la salle de bain derrière eux. Je leur donne des cours de soutien accélérés pour palier ce problème.

En attendant, voilà la bobine que ça a:


dimanche 29 août 2010

Welcome to Boston!

Il est à peine plus de minuit dans le Massachusetts, mais mon organisme épuisé admettrait davantage les 06h09 affichées par mon ordinateur (que je n'ai toujours pas mis au goût de l'heure locale). Après 7h de vol rendues sympathiques par la conversation du chef de cabine, ex-essuyeur d'échec à l'entrée de SciencesPo, et une nuit de sommeil sans rêve dans un lit des plus confortables dans un hôtel de Cambridge, je me suis levée aux aurores (décalage horaire oblige) avec une pêche d'enfer. Qui ne m'a pas quittée de toute la journée. Mais qui commence à sérieusement retomber. Je vais donc faire une rapide revue des découvertes du jour qui me viennent automatiquement et sans trop d'effort à l'esprit:

A Boston, les gens courent. Tout le temps. Le matin à 9h, le midi à midi, l'après-midi à 15h, le soir à 20h, et il semblerait que même la nuit, prendre ses baskets pour un petit footing sur les coups de 3h n'est pas inhabituel. Il faut dire que le cadre s'y prête particulièrement:



Le bâtiment qu'on aperçoit derrière les arbres, c'est Baker House. J'y habite au troisième étage. Donc en trois escaliers je suis sur les berges de Charles River et je peux courir au rythme des canoës qui fendent les flots.

Le MIT n'est pas qu'un repère de geeks.



Bon ok, un peu quand même. Moi-même j'en fais déjà les frais: je me suis surprise à googler le Stoke's theroem après avoir parlé intégrale avec Emily (voir plus loin qui est Emily). Et effectivement, leurs maths ne sont probablement pas ceux de Jussieu...
Mais le MIT, c'est aussi une véritable industrie a) du sport: courts de tennis, terrain de foot, piste d'athlétisme, salle de fitness, piscine... sont à portée de main de n'importe quelle résidence (ou dormitory). b) de la fête: pendant les deux semaines d'intégration à venir, des soirées sont organisées en permanence. En ce moment même, une brochette de freshmen fraîchement arrivés et chaudement déchaînés enflamment la piste de danse sur mon toit et je fredonne du David Guetta, Nelly Furtado ou Lady Gaga depuis le début de cet article. La particularité de ces soirées est qu'elles sont sans alcool, c'est la politique du MIT: alcohol-free pendant deux semaines, au point que chaque frat désigne un de ses membres pour inspecter les autres frat et vérifier que l'alcool a bien été caché dans des salles de bain reculées ou placards à balais inutilisés. Période d'intégration achevée, les lois de la jungle étudiante reprennent leurs lois, les frat parties redeviennent ce pour quoi elles sont faites, et la navette gratuite qui sillonne Boston et Cambridge (ainsi que l'ambulance MIT voire la police MIT) pour ramener les étudiants (en état d'ivresse incontrôlable et/ou perdus dans la ville) au bercail, reprend du service! Après tout, c'est la règle n°1 des MIT Housing policies: make sure that your children are in a bed at night. (whose bed? it doesn't really matter...) c) de la consommation: TOUT est achetable dans un rayon de 50m maximum. La supérette du student center ouverte 24h/24 vend des fruits frais et des hamburgers à réchauffer comme des cintres (méfiants ou non, haha) ou des cahiers à spirale.

Certaines choses sont absurdes. Comme ce groupe de jeunes filles en robe de soirée sautant à la perche devant leurs copains jouant du jazz habillés comme des pingouins, le tout sous un magnifique coucher de soleil. Ou le fait que tout le monde, du vendeur de matériel informatique à la réceptionniste, soit ton/ta meilleur/e pote et s'inquiète automatiquement, mais toujours avec une naïve sincérité presque crédible, de savoir How are you today?. Ou la manière dont Emily, ma buddy d'adoption qui n'en est pas une mais qui remplit ce rôle à merveille (god bless her!) me présente à tous ses camarades de campus (c'est à dire la quasi totalité des non-freshmen). This is Caroline. She's my friend. She's an exchange student. (regard éberlué de l'interlocuteur. Les "kind of exchange-abroad-program-or-whatever ne sont définitivement pas la spécialité du MIT) She's French. That's why she's my friend. (oui parce qu'Emily parle parfaitement notre langue bien-aimée, maman française oblige). Ou encore ces grands bâtiments un peu monumentaux, dédiés à la Christian Science. Parce qu'à Boston, foyer de l'intelligentsia nord-américaine et coeur historique du progrès vers l'émancipation (socio-politique, économique, technologique), même la foi se rationalise.






En somme, je pense que je vais aimer vivre ici. Quand j'aurai réalisé que je ne suis pas juste là pour passer quelques jours de vacances, guide du routard sous le bras et appareil photo en poche.

lundi 23 août 2010

Mi Buenos Aires querido...


Buenos Aires… 20 jours déjà que j’ai posé le pied sur le continent Latino-Américain, et pas une minute pour rédiger un article. Entre les recherches interminables de colocation, les après-midi au cyber café du coin (géré par la mafia chinoise !), les allers et retours au bureau des migrations, les heures d’attente al Banco de la Nación Argentina, la bronchite et le rhume de premiers jours, le manque de sommeil qui s'accumule, les nuits somme toute assez courtes et les cours à l’autre bout de la ville… j’avoue avoir un peu mis de côté notre blog chéri.

Alors voilà, un retour en arrière s’impose !


LE DEPART : 4 Aout 2010

Pas de larme ni d’au revoir déchirant. D’énormes cernes, des cheveux gras, une charmante odeur de cigarette, une bouche pâteuse, des mots et des cadeaux pleins les poches, 2-3 heures de sommeil et une valise finie dix minutes plus tôt… C’est dans cet état là que je quitte Rodez. Direction TOULOUSE, suivi de PARIS et enfin, BUENOS AIRES !

Dans la précipitation, je n’ai pas véritablement réalisé que je partais pour un an (jour pour jour). A force de répéter à tout le monde (pour éviter les pleurs) que je serai de retour dans un mois au plus tard, j’y croyais presque…
C’est seulement lorsque je suis arrivée dans la chambre d’hôtel à 8 heures du matin, que j’ai posé mes valises et me suis assise sur le lit que là, je me suis dit : « Bon, ma vieille, ça commence ici et maintenant ! »


PREMIERES IMPRESSIONS

Les valises à peine défaites, écharpe et gros manteau sur le dos (choc thermique : 3 degrés !), me voici partie à la conquête de cette nouvelle ville. La première chose que l’on se dit en arrivant à Buenos Aires c’est que cette ville est un véritable « QUILOMBO » (bazard) ! C’est immense, bruyant (H-24), les odeurs de viande grillée et de pot d'échappement vous poursuivent, les rues sont interminables (faisant parfois plus de 6 Km de long), on vous vend toute sorte de chose (doliprane à l’unité, biscuit au dulce de leche (aussi efficace et calorique que le nutella), choripan (pain, saucisse et chimichurri), billets de loterie, etc.)

On est tout de suite séduit ! (ceci n’est absolument pas ironique).

Certes, après avoir demandé quatre ou cinq fois mon chemin, discuté avec deux argentins intrigués par mon accent, mis plus d’une heure pour parcourir une rue (SANTA FE, une des artères principales de la ville, Cf. photo), et frôlé plusieurs fois la mort en essayant de traverser,on se dit : « au secours, qu’est ce que je fais là ! », mais le charme de Buenos Aires agit tout de même très rapidement, et les premières nuits portènes vous font tourner la tête.



BUENOS AIRES OU LA VILLE DE LA DEMESURE

Inutile de vous dire que Buenos Aires, avec ses 3 millions d’habitants, ses 200 Km²(Cf. merci wikipédia!), ses 48 barrios, ses 749 lignes de colectivos (Bus), son architecture désordonnée, sans oublier ses taxis fous, est démesurément grande. On se sent extrêmement petit, dépassé par tout ce qui nous arrive et… un peu seul il faut bien l’avouer (les premières heures seulement).
Mais très vite on se sent absorbé.
Au premier coup d’œil on pourrait penser que tout va très vite, pas de temps à perdre… il n’en n’est rien. On a l’étrange impression que le temps s'est arrêté. A côté de ça, les gens sont extrêmement gentils, prennent le temps de vous aider et même de discuter. Le côté anarchique de l’organisation de la ville (qui fait tout son charme) contraste avec la tranquillité et la discipline de ses habitants. Exemple frappant : pour attendre le bus, tout le monde reste en file indienne, bien aligné sur le trottoir ; rien avoir avec les amas de personnes stressées et agacées par l’attente sur les trottoirs parisiens (il faut savoir qu’ici, attendre, fait partie du quotidien et est inévitable (course, démarche administrative, train, etc. ça peut prendre des heures !). Tout ça pour dire que la démesure du décor n’accélère en rien le rythme de vie, et on comprend vite qu’il est inutile de s’énerver, la demi-heure de retard (en cours ou à un rendez vous) est une chose récurrente.

Petite note importante (première règle du guide de survie à BA) :



Les chauffeurs (de colectivo, de taxi ou autre) sont de véritables fous du volants ! Conduire dans Buenos Aires, c’est un peu comme essayer de faire du vélo à Marrakesh (rue Abderrahmane Hjira), à Marseille après une victoire de l’OM ou encore place de l’étoile aux heures de pointe ! La priorité à droite n’existe pas, les feux rouges sont étrangement verts, les voies (fort heureusement à sens unique) prévues initialement pour deux ou trois véhicules sont finalement pour 5, on double à droite ou à gauche, pourvu que ça passe ! Les colectivos s’arrêtent seulement si vous levez le bras, les portes s’ouvrent alors qu’ils roulent encore (à vous de travailler l’atterrissage), les taxis se faufilent partout (et vous baladent tant qu’ils peuvent !), tout le monde klaxonne, bref, c’est la pagaille ! Et les piétons dans tout ça ? Et bien, il faut serrer les fesses, agripper à son sac, et traverser d’un pas décidé !


Vous l'aurez compris, j'AIME cette ville!

Es mi Buenos Aires querido...

dimanche 22 août 2010

Surfin' the Golden Bridge Wave

Ça fait partie des classiques, des Es muss sein de San Francisco. Un jour ou l'autre, il faut aller jeter un œil au Golden Gate Bridge pour y faire sa photo. D'ailleurs, les touristes (moi y compris) sont au rendez-vous, et au pied du pont, on entend bien plus parler Français, Espagnol, Allemand ou Néerlandais qu'Anglais.

Voilà ce que ça donne:


Je pourrais bien sûr vous bombarder de détails techniques glanés sur Internet (par exemple, ) sur la hauteur des piliers, le processus de construction, etc. But, who cares? Par contre, ce que vous ne saviez sans doute pas, c'est qu'on peut surfer au pied du pont. De ce que j'ai vu hier, la partie Nord de la baie en général se prête bien à tous les sports nautiques lorsqu'il y a un coup de zeph : Windsurf, Catamarans et autres étaient à la fête. Mais surtout, à la base du pont côté San Francisco, une vague se forme par grand vent:

Les gars qui étaient là avaient pas le look typique du surfer californien : ça ressemblait plus à un gros délire entre potes (d'autant que la mer est apparemment glaciale et que les rochers aux alentours inspirent pas vraiment confiance). Ils ont quand même réussi à se lever quelques fois, acclamés par un parterre de touristes zenthousiastes.

Sûrement moins dangereux, mais tout aussi impressionnant, les Kytes slalomaient entre les bateaux et les pieds du pont:



Comme on dit par ici: How zen is that!!??

samedi 21 août 2010

Départ de Caro pour la 3A : J-7

Je profite de ce vendredi soir de tranquillité bretonne, à exactement une semaine de mon débarquement en terre américaine, pour brosser le portrait obscur de la pré-troisième année, ce vaste champ de mystères où l'on ère vaguement sans savoir à quelle sauce on va finalement être mangé. Car la 3A, avant d'y avoir plongé, impossible de se la représenter. Et ce n'est pas faute d'avoir été informés. Avant même d'entrer à SciencesPo on nous agitait la carotte de cette fantastique expérience à l'étranger sous le nez comme une opportunité unique à ne pas manquer. Et dès notre rentrée en première année, la préparation de cette troisième année, tournant décisif et incontournable dans notre parcours scolaire, était enclenchée. Il va sans dire que l'intégralité de la deuxième année est davantage dédiée à la perspective de l'année à venir que de celle en train de se dérouler.

Et pourtant, peut-on prétendre se sentir vraiment prêts? Je crois qu'aucun d'entre nous ne s'est réellement figuré sa troisième année autrement que comme une succession d'étapes à franchir, dont l'aboutissement serait l'adieu à la famiglia, la montée dans l'avion, et hasta la vista verra qui vivra. Car la troisième année qu'est-ce, sinon des heures et des heures de rapports de séjours lus, relus, connus par coeur, et encore relus? Sinon une pléiade de réunions d'informations toutes plus inutiles les unes que les autres car la lecture des rapports a déjà fait tout le boulot, l'été a eu le temps d'éclaircir les idées quant aux attentes principales, et le choix essentiel stage/université est (sauf rare exception et brusque changement de position) déjà fait? Sinon un labo de langues avec lequel sympathiser et un test d'anglais à passer? Sinon des semaines d'angoisse à préparer sa lettre de motivation la plus béton et surtout sa liste des six (tellement trop, ou tellement trop peu) universités rêvées, en revoyant encore et encore les meilleures stratégies à adopter, en épiant les décisions du voisin et en ne vivant plus qu'à travers le site de la DAIE?
Et la troisième année qu'est-ce, sinon la découverte des résultats d'affectation et les instants (plus ou moins longs) d'abattement, de déception, de résignation, de surprise, d'intense satisfaction, de bonheur extrême, qui suivent l'examen de cette fameuse liste publiée sans crier gare?

Pour ma part, j'ai presque cru que ça s'arrêtait là. Et qu'une fois la nouvelle digérée, chacun pouvait ramasser ses projections un peu irréelles et laisser le rideau retomber. Mais c'était oublier le marathon des formalités administratives. Et ne pouvant ici parler que de ce que je connais, je ne me permettrais pas de mentionner le super marathon des demandeurs de stage (Dieu bénisse leur sang froid et leur courage à toute épreuve). Recevoir la confirmation officielle d'affectation de son université en courant après les lettres de motivations et les certifications bancaires (qui plus est lorsque l'université en question signe son premier partenariat avec SciencesPo), obtenir un visa pour étudier dans le pays le plus parano de la Terre qui a par ailleurs très bien compris le sens du mot lucratif, recevoir (ou non) une confirmation de logement sur le campus, ainsi que son petit identifiant intranet pour pouvoir enfin rejoindre le réseau facebook de ladite université (essentiel! haha), courir après les médecins pour récolter les derniers vaccins (non vous ne rêvez pas, je pars bien dans le Massachusetts, pas au fin fond de l'Éthiopie), ouvrir des comptes en banques et comprendre quelque chose au "health plan" américain... Et bien tout cela coûte à la fois du temps, de la sérénité, quelques cheveux, et beaucoup d'argent.

Mais même après avoir franchi la ligne d'arrivée, après avoir dit adieu à tous ses petits camarades et parfois même plusieurs fois, après avoir quasiment fini de rayer la liste des choses avant le départ, et après avoir pris conscience que dans sept jours, je serai à Boston, et bien non. La portée de mon imagination reste bloquée à la porte d'embarquement du terminal de Brest, ou éventuellement celui de CDG - vendredi 27 août, 19h10. Au-delà, c'est le vide intersidéral. Car finalement, cette troisième année n'est qu'un gouffre très profond. On ne se tient pas tous au bord du même, mais on sait que pour toute la promo des 2A, la chute sera similaire. Et selon qu'on est plus ou moins sensible au vertige, la perspective du précipice peut aisément modifier et redessiner à regret la nature des affinités avant même d'avoir sauté. Tout comme soulever les doutes tardifs et interrogations existentielles ("mais que vais-je faire là-bas? pourquoi pas Hong-Kong ou Singapour? pourquoi aller manger des hamburgers avec des ordinateurs alors que je pourrais manger du riz dans les métropoles du futur? pourquoi préférer une année de rigueur nécessaire et forcée plutôt que d'éclate totale à voyager?"); preuve irréfutable que l'on commence à basculer de la fictive 3A d'affectation à l'irrémédiable 3A du réel.
Finalement, c'est un gouffre dans lequel nous tombons les uns après les autres sans savoir ce qu'on trouvera à l'atterrissage, à quoi ressemblera la traversée, et encore moins comment s'effectuera l'escalade pour remonter de l'autre côté. La seule certitude, qui devient de plus en plus évidente à mesure que chacun d'entre nous s'y élance, c'est qu'il nous faudra tous sauter. So, enjoy your flight!


Départ pour la "vraie" 3A : J-7.




PS: Je pense que ce message me fera beaucoup rire quand je le relirai d'ici quelques mois. Je m'en réjouis déjà.

mercredi 18 août 2010

En vrac

Comme promis voici les premieres photos de Kampala, ce ne sont pas les miennes mais vous avez droit a mes commentaires!

La grande rue au milieu c'est Kampala Road, l'artere principale de la ville et l'avunue que je prends tous les matins pour aller travailler.


Ne vous fiez pas a la photo quant au traffic, cette avenue est toujours jammed!

By the way mon bureau se trouve juste derrier le grand batiment a droite avec les grandes baies vitrees bleues. Le mien est bien plus modeste bien entendu...






Et Voici un des deux taxi park de la ville, sachant qu'un taxi est un minibus pouvant accueillir officiellement 14 passagers ( mais on tourne plutot autour de 16 sans compter les poules!).

Le personnel de bord se compose d'un chauffeur ( qui conduit generalement comme un marseillais pure souche) et d'un "conductor" charge de faire payer les clients et d'en appeler de nouveau.

Ici un taxi ou un bus ne partira jamais s'il n'est pas plein!


La legende veut que old taxi park soit le plus bordelique d'afrique de l'est, ils ont donc construit un autre park 100m plus loin. Kampala a donc les DEUX plus bordeliques taxi park d'Afrique de l'est!


Enfin, voila a peu pres a quoi ressemble la rue qui conduit chez moi. Malheureusement je n'ai pas encore pris de photos de mon reel voisinnage avec ses chevres, ses poules et tous ses enfants.
Les Moscovites seraient profondement choques par le nombre de bambins et de femmes enceintes au metre carre!






Sinon en ce qui me concerne, j'ai mange des insectes pour la premiere fois hier apres midi en guise de snack sur la route... et franchement c'etait pas mauvais ( j'imagine vos tetes quand vous lirez ca... Jouissif!)
Ce soir je vais assister a un mariage a l'africaine, ma chere collegue Fiona m'a meme trouve une robe pour que je en face pas trop tache. Etant la seule Musungu ( etranger blanc en Luganda!) je pense que de toute facon je ne passerai pas inapercu.
J'ai juste l'impression d'avoir droit a de treeeeees longues vacances! je fais la fete, je bouge tous les week ends, je parle anglais toute la journee et je n'ai pas specialement besoin d'etre hyper productive au boulot....
Enfin la il faut quand meme que j'y retourne d'ailleurs, mais promis je serai plus productive sur ce blog desormais!

lundi 16 août 2010

Premières Impressions Californiennes

Arrivée Vendredi 13 (sic!) après un voyage en avion interminable. J'ai passé la moitié du voyage en état de choc total: le Suédois à côté de moi trempait son pain dans du vin rouge, et il avait l'air de trouver ça bon.

Je passe les détails du transport en commun tout aussi interminable pour aller de l'Aéroport à Berkeley. Je suis passé sous San Fransisco sans en avoir vu le moindre bout pour atterrir directement chez la personne qui me loge. C'est une British obèse, émigrée à Berkeley, avec son indécollable chien ('Cookie, come here! You're a good dog!). Elle est à moitié insomniaque, et passe ses journées et ses nuits à fumer des cigarettes à un rythme effréné, à s'enfiler des canettes de Pepsi, et à regarder le câble Américain.

Après un tour au Supermarché du coin, Safeway, je me suis affalé dans mon lit en zappant sur la 'téloche' américaine (impossible de regarder un truc plus de deux secondes sans se prendre 10 minutes de pubs toutes plus débiles les unes que les autres). Mon sommeil a été rythmé par le 'pschitt' des canettes qui a continué jusqu'à très tard dans la nuit.

Les deux jours qui suivent ont été plus instructifs. Après m'être acheté un vélo qui fait un bruit épouvantable lorsque je freine, je suis allé visiter quelques chambres. Là j'ai pu me rendre compte du fameux esprit californien, tellement vanté. Les gens sont super intéressés et demandent toujours des tonnes de précisions sur ce qu'on fait, la culture française, etc. Aussi, la diversité d'origines est impressionnante : on entend plus parler Espagnol, Chinois, ou Japonais qu'Anglais. Un des logements que j'ai visités était la propriété d'un Iranien qui m'a fait un commentaire d'une demi-heure sur la situation de son pays après les événements de Juin dernier!

Voilà, c'était quelques premières vagues impressions. Promis, j'attendrai d'avoir quelque chose à raconter pour la prochaine livraison.